Crise au sein du bureau du CNPA-Bénin : Ilarion KINGNON rend responsable le Président de la faîtière.

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Crise au sein du bureau du CNPA-Bénin : Ilarion KINGNON rend responsable le Président de la faîtière.

Sorti de l’assemblée générale ordinaire tenue à kandi , le nouveau bureau du Conseil National de la Presse et de l’audiovisuel ( CNPA-BÉNIN) , traverse aujourd’hui une crise grave. Cette faîtière des partons de presse au Bénin se porte actuellement vers le tribunal pour le règlement du contentieux qui divise le bureau. Ils ne parlent plus le même langage. Pendant que la presse béninoise souffre et prend du temps à prendre ses marques aux temps de la rupture, la faîtière qui devrait réfléchir à adapter les médias aux circonstances actuelles , trébuche. Elle bégaie. Dans cette amorphidie , nous avons appris que la faîtière est attendue au tribunal de première instance de Cotonou pour les affaires qui constituent les points d’achoppement au sein de ce bureau. Nous avons joint le secrétaire à la communication de l’association pour en savoir plus.

– Que s’est il passé pour que le bureau du CNPA-Bénin se porte vers la justice?

– Nous regrettons cette situation qui nous oblige aujourd’hui à nous confier aux hommes de droit. Le président du patronat a choisi depuis un moment de ne plus tenir compte de son bureau dans la prise des décisions qui engagent ce dernier. Cette pratique contraire aux textes qui régissent notre association devient de plus en plus récurrente. Toutes nos tentatives pour lui faire entendre raison ont été sans succès. Le plus grave, il engage le CNPA-BÉNIN sur une formation diplômante avec un établissement universitaire à coût de million sans que le bureau ne soit informé en amont.Face à son Refus de nous répondre sur le bien fondé de ces actions, Nous avons fait recours au service d’un huissier à travers une sommation interpelative pour savoir les raisons qui le motivent à agir ainsi. Il a opposé un refus catégorique de répondre aux questions de l’huissier. Beaucoup d’autres décisions prises de manière unilatérale par le président et engageant la vie du patronat ont été prises.

– Nous apprenons également qu’une affaire de mauvaise interprétation de vos textes vous oppose au bureau , de quoi s’agit-il?

– Vous savez, le choix de Evariste Hodonou à la tête de notre faîtière était une erreur à ne jamais reprendre si nous devrions continuer par avoir un CNPA-Bénin bien dirigé et sans passion. En effet, il s’agit d’une mauvaise interprétation ou une interprétation passionnée des articles 14 et 15 de notre règlement intérieur. Au lendemain des états généraux de la presse au Bénin, sont appelées associations professionnelles : le CNPA-BÉNIN et l’Upmb. Afin d’éviter l’appartenance simultanée aux bureaux des deux faîtières, le législateur a dit qu’en aucun cas, personne ne peut faire le cumul de postes dans les deux associations. Nous nous avons l’avantage d’avoir été aux Etats généraux de la presse. Nous connaissons l’esprit des textes. Et les géniteurs des faîtières sont encore vivants. Notre président n’a pas eu l’humilité de demander à ses aînés de lui interpréter ces articles. La dernière plénière de notre bureau lui a même recommandé de saisir maître Brice Houssou qui avait été le rapporteur des états généraux pour l’interprétation de ses articles, mais le président n’a toujours pas déféré à cette recommandation. Vous comprenez donc que nous avons un problème d’homme à la tête de notre association.
Voilà entre autre les raisons qui ont plombé le dialogue au sein de notre bureau.
Nous espérons que le droit sera dit bientôt et chacun sera situé.

✍️✍️✍️Source Externe

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